Recherche sur la SLA – Un investissement historique de 15 M$

La recherche sur la SLA au Canada reçoit un investissement historique de 15 M$

Les investissements en recherche novatrice appuieront la vision de rendre la SLA traitable d’ici 2024

Montréal (19 novembre 2015) — Un an après l’annonce des résultats de l’« Ice Bucket Challenge » (défi du seau d’eau glacée) pour la SLA et du partenariat entre la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada, les Sociétés canadiennes de la SLA et le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA, en collaboration avec la Fondation Brain Canada, ont le plaisir d’annoncer les lauréats des concours de bourses de 2015. En une année, 15 millions de dollars ont été investis en recherche prometteuse sur la SLA (sclérose latérale amyotrophique) au Canada, ce qui est dix fois plus que les investissements annuels du passé.

« Nous sommes engagés à financer les projets de recherche les plus prometteurs à travers le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA afin de faire de la SLA une maladie traitable », affirme Tammy Moore, PDG de la Société canadienne de la SLA. « Grâce à la générosité des Canadiens qui ont participé en grand nombre à l’« Ice Bucket Challenge » pour la SLA et à un investissement du Fonds de recherche sur le cerveau du Canada du gouvernement canadien à travers la Fondation Brain Canada, nous disposons de ressources financières sans précédent pour financer des projets de recherche collaboratifs dans les établissements universitaires de premier plan.  Cette recherche importante est porteuse d’espoir pour les 3 000 Canadiens qui vivent actuellement avec la SLA et les personnes qui seront diagnostiquées à l’avenir ».

« La Fondation Brain Canada est fière de s’associer aux Sociétés canadiennes de la SLA pour ce programme de recherche », a déclaré Inez Jabalpurwala, présidente et chef de la direction de la Fondation Brain Canada. « À travers ce partenariat, nous avons été en mesure d’attirer des chercheurs de diverses spécialités et institutions dont l’expertise englobe une gamme de maladies neurodégénératives. Cela accélérera notre compréhension de la SLA et mènera à des diagnostics, des traitements, et des outils de prévention améliorés, et, à terme, à une cure contre cette maladie dévastatrice. »

Au total, neuf concours de bourses allant de 75 000 $ à 2,9 millions de dollars ont été tenus. Les projets ont été choisis à la suite d’un processus hautement compétitif au cours duquel des comités nationaux et internationaux d’experts en recherche sur la SLA ont évalué les demandes selon leur potentiel à faire progresser la recherche sur la SLA. En tout, les 34 projets financés en une année englobent 56 chercheurs de 15 universités dans sept provinces. Des 15 millions de dollars investis au cours de la dernière année, la somme la plus importante, soit 10,15 millions de dollars, a été remise aux lauréats de la bourse d’équipe translationnelle Arthur J. Hudson (bourse Hudson), octroyée à cinq équipes de chercheurs de divers établissements universitaires du Canada :

  • Examen du potentiel thérapeutique de la prévention de l’inflammation dans le corps, qui provoque la mort des motoneurones – 2,48 millions de dollars
    [Chercheur principal : DrJean-Pierre Julien, Université Laval]
  • Exploration de nouvelles techniques d’IRM d’intensité élevée qui pourraient détecter la SLA de façon précoce, surveiller la progression de la maladie et évaluer l’efficacité des traitements – 2,94 millions de dollars
    [Chercheur principal : DrSanjay Kalra, Université de l’Alberta]
  • Compréhension de l’influence des protéines toxiques sur les motoneurones – 1,44 million de dollars
    [Chercheur principal : DrPeter St George-Hyslop, Université de Toronto]
  • Recherche sur l’élimination d’une protéine toxique au moyen d’une simple injection dans le système sanguin plutôt que dans le liquide céphalorachidien – 1,60 million de dollars
    [Chercheur principal : DrJiming Kong, Université du Manitoba]
  • Recherche sur la façon dont la formation anormale des granules de stress chez les patients atteints de la SLA affecte leurs motoneurones et sur le potentiel de la découverte à ralentir la progression de la maladie – 1,69 million de dollars
    [Chercheure principale : DreChristine Vande Velde, Université de Montréal]

« Grâce au financement du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA et du partenariat avec la Fondation Brain Canada, notre communauté de recherche peut unir ses efforts et s’attaquer à divers aspects de la SLA afin d’accélérer la découverte de traitements pour les patients atteints de la SLA », affirme la Dre Christine Vande Velde, scientifique au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) et professeure agrégée à l’Université de Montréal. « La recherche sur la SLA a beaucoup progressé au cours de la dernière décennie. Ces investissements en recherche aideront à explorer davantage de solutions contre cette maladie complexe. »

Bien que l’investissement majeur en recherche de cette année constitue un grand pas en avant, nous savons que des investissements continus en recherche sont essentiels pour faire de la SLA une maladie traitable, et non terminale. « Nous sommes heureux de pouvoir réaliser ces investissements historiques aujourd’hui, mais il est essentiel de continuer à recueillir des sommes importantes en 2016 pour appuyer le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA et ainsi maintenir l’élan des découvertes qui émaneront de ces projets », déclare Tammy Moore. « Le Canada est un chef de file de la recherche sur la SLA. Nous figurons constamment parmi les cinq principaux pays d’où proviennent les découvertes sur la SLA, et le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA a joué un rôle crucial dans l’atteinte de cet objectif. »

« La nouvelle du diagnostic de SLA a été dévastatrice pour moi et ma famille », affirme Carol Skinner, défenseure de la cause ayant reçu un diagnostic de SLA à 41 ans, en 2013.  « J’étais effrayée et je me sentais seule.  La vague de soutien de la communauté lors de l’« Ice Bucket Challenge » et le potentiel de découvertes majeures des projets de recherche annoncés aujourd’hui me donnent espoir que la SLA deviendra une maladie traitable, et non terminale. »

En plus des sommes octroyées à la recherche, 4,4 millions de dollars recueillis lors de l’« Ice Bucket Challenge » de 2014 ont été investis dans l’aide directe aux Canadiens atteints de la SLA. De 2 500 à 3 000 Canadiens vivent aujourd’hui avec la SLA. On estime que le coût moyen pour prendre soin d’une personne atteinte de la SLA est de 150 000 $ à 250 000 $.

Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des investissements en recherche sur la SLA ou pour faire un don, veuillez consulter le site Web www.als.ca.

À propos du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA
Le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA vise à accélérer l’impact de la recherche au moyen d’un programme de recherche national complet se concentrant à traduire les découvertes scientifiques en traitements contre la SLA ainsi qu’à encourager la communauté de la recherche sur la SLA canadienne, forte et réseautée, à développer de nouveaux moyens et à collaborer. L’appui au programme de recherche de la Société canadienne de la SLA est rendu possible grâce à la générosité des donateurs, des Sociétés canadiennes de la SLA, de la Fondation Brain Canada et du Fonds de recherche sur le cerveau du Canada du gouvernement fédéral.

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Personne-ressource pour les médias :

Justine Gagnepain
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