La Dre Sahara Khademullah et le Dr Vincent Picher Martel mènent leurs travaux dans des laboratoires différents, avec leurs propres outils et approches. Leurs avenues de recherche sur la SLA ne se croisent pas toujours. Toutefois, une même conviction les relie : celle que la science peut améliorer la vie des personnes atteintes de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie neurodégénérative encore incurable.
Tous les deux au début de leur carrière, ils avancent avec audace — portés par un engagement sans faille à mieux comprendre cette maladie et à faire progresser les connaissances. Grâce à la générosité de personnes comme vous, ils ont récemment obtenu des subventions de démarrage de SLA Québec.
Lisez leurs témoignages pour découvrir directement ces deux personnes inspirantes, dont les contributions font d’eux de véritables voix d’espoir pour la communauté SLA.
Ils font parler l’espoir : Dre Sahara Khademullah et Dr Vincent Picher Martel, MD, Phd, FCRP (C)

- Professeure adjointe sous octroi
- Université Laval et Centre de recherche sur le cerveau CERVO)

- Neurologue spécialisé en maladies neuromusculaires (CSCN EMG)
- Professeur adjoint sous octroi, Faculté de médecine, Université Laval
- Chercheur-clinicien, Département de médecine, Axe Neurosciences
- Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval
Pourquoi avoir choisi de consacrer votre carrière à la recherche sur la SLA?
Sahara : Voir mon mari et sa famille accompagner sa grand-mère après son diagnostic a renforcé ma détermination : je veux contribuer à percer les mystères de la SLA. En tant que communauté scientifique, nous devons avancer aussi rapidement que possible pour enfin changer le cours de cette maladie.
Vincent : Lors de mes premières années de formation à l’Université Laval, un cours m’a révélé la beauté fascinante de la biologie neuronale — et l’ampleur des conséquences lorsque ces systèmes déraillent. Ce fut un moment charnière, celui où j’ai aussi pris la mesure du poids humain colossal de la SLA.
Aujourd’hui, ma motivation puise dans la perspective unique que m’offre ma double pratique de chercheur-clinicien. Chaque semaine, je rencontre des patients et leurs familles. Leur sentiment d’urgence et leur courage, je les emporte avec moi au laboratoire. Chaque découverte a le potentiel d’influencer leur parcours.
Pourquoi les subventions de début de carrière comme celle de SLA Québec sont-elles essentielles?
Sahara : Ce financement nous donne la liberté d’explorer des idées audacieuses, de jeter les bases d’un programme de recherche durable et de bénéficier du mentorat de scientifiques chevronnés. Surtout, il nous ouvre la porte à des rencontres avec les personnes vivant avec la SLA et leurs familles, ce qui nous permet d’apprendre directement auprès d’elles.
Vincent : Ces subventions changent véritablement la donne. Elles permettent à la nouvelle génération de scientifiques de prendre des risques, d’innover et d’accélérer les progrès comme il serait autrement impossible de le faire. Investir dans les talents émergents, c’est investir directement dans l’avenir de la recherche sur la SLA.
De quelle façon la subvention de SLA Québec transforme-t-elle vos possibilités de recherche?
Sahara : Soumettre des demandes de financement, publiques comme privées, demande temps et énergie. Cette subvention m’a permis de lancer mes travaux sans attendre le financement des grands organismes subventionnaires. Elle assure la continuité de nos recherches et nous permet d’avancer plus rapidement vers une compréhension approfondie de la SLA — et, éventuellement, vers la découverte d’un traitement.
Vincent : La subvention a été déterminante pour mon laboratoire : elle a permis de passer d’une idée à un véritable programme de recherche, et nous donne maintenant l’élan nécessaire pour viser des découvertes porteuses pour tout le domaine.
Lorsqu’il est question de faire parler l’espoir dans la communauté SLA, comment percevez-vous votre rôle?
Sahara : Faire parler l’espoir, pour moi, c’est contribuer à la recherche qui nous rapproche de véritables percées pour les personnes vivant avec la SLA. Qu’il s’agisse d’un biomarqueur précoce, de pistes thérapeutiques ou de connaissances fondamentales que d’autres pourront amener encore plus loin, j’espère que mon travail — même modeste — aidera à élargir le champ des possibles.
Je suis aussi convaincue que l’espoir grandit lorsque notre communauté travaille ensemble. Dans cet esprit, je considère mes recherches comme un effort parmi d’autres, chacun nourrissant un même élan d’espoir pour les patients, leurs familles et leurs proches.
Vincent : Être clinicien-chercheur me permet de faire progresser les découvertes du laboratoire jusqu’aux essais cliniques. Et en partageant ces avancées lors de conférences, de webinaires ou dans des publications, je veille à ce que les patients sachent que des progrès sont en cours. Chaque découverte, chaque nouvelle piste, chaque cible identifiée représente un pas concret vers de futurs traitements — et ce mouvement, en lui-même, est une source d’espoir.
Faites un don dès maintenant pour soutenir la SLA, ses ressources et la recherche.