Bourse pour les jeunes chercheurs pour vaincre la SLA

Mieux comprendre la sclérose latérale amyotrophique (SLA) pour la vaincre! 

La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie neurodégénérative encore largement méconnue. Au Québec, nous avons la chance de pouvoir compter sur des talents remarquables en recherche, qui s’investissent pour faire progresser la science sur la SLA. Leurs travaux permettent de mieux comprendre la maladie, de faire évoluer les approches thérapeutiques et d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes. 

Une bourse d’été pour soutenir les jeunes chercheurs 

L’avancement de la recherche s’inscrit dans une vision à long terme. C’est pourquoi il est essentiel d’investir dans les générations futures. SLA Québec est fière de soutenir cette relève scientifique en finançant des bourses destinées aux étudiants d’été et de maîtrise participant à des programmes de recherche sur la SLA, ainsi qu’en appuyant leur participation à des congrès. Cette année, trois laboratoires ont reçu une bourse de 4 000 $ pour encourager l’embauche d’un étudiant de premier cycle durant la période estivale. En intégrant rapidement des équipes de recherche, ces jeunes vivent une expérience concrète, stimulante et humaine qui développe leur autonomie, les incite à contribuer activement à l’avancement des connaissances et favorise un lien durable avec le domaine de la SLA. 

Témoignages des étudiants boursiers   

Nous sommes heureux de présenter les trois boursiers de la bourse d’été 2025 et leurs témoignages.  

Amy Wang : Étudiante et chercheuse à l’Université McGill, au laboratoire de Dr Armstrong depuis 2024, elle a découvert une véritable passion pour les neurosciences. 

« Plus j’en apprenais, plus je m’investissais. La SLA est une maladie rapide, complexe et dévastatrice, et pourtant, il y a encore tant de choses que nous ignorons. Faire partie d’un laboratoire qui travaille à découvrir ces réponses m’a fait réaliser à quel point je veux m’impliquer dans ce domaine. » 

Mathis Giguère : Étudiant en médecine à l’Université Laval, il fut l’heureux récipiendaire de la bourse. Il fait partie de l’équipe du programme de recherche du Dr Vincent Picher-Martel, qui vise à mieux comprendre les mécanismes de la SLA. Guidé par sa passion pour les sciences biomédicales, Mathis a vu sa curiosité s’éveiller pour la recherche.

« Ce stage représente pour moi une occasion unique d’approfondir mes connaissances en biologie cellulaire et moléculaire, des domaines passionnants et prometteurs. J’espère que cette expérience concrétisera mon intérêt pour la recherche fondamentale et accentuera mon désir de participer à l’avancée de la médecine. » 

Maika Doré : Étudiante en neurosciences à l’Université de Montréal, elle participe au projet de recherche du Dr Richard Robitaille sur le développement de traitements pour la SLA. Pour Maika, son engagement dans la recherche prend racine dans une histoire plus personnelle.

« Travailler dans un laboratoire sur la SLA est pour moi une façon de rendre hommage à ceux qui, comme mon grand-père, affrontent la maladie avec courage. C’est pourquoi je ressens une réelle gratitude et une grande motivation à l’idée de pouvoir […] contribuer à des découvertes pouvant améliorer la qualité de vie des patients. » 

Ce sont des jeunes chercheurs comme Amy, Mathis et Maika qui, par leur passion et leur engagement, contribueront à faire une réelle différence dans la vie d’innombrables personnes. 

Former les scientifiques de demain, un investissement porteur de sens 

En soutenant la relève scientifique, nous investissons non seulement dans la recherche, mais aussi dans l’avenir des personnes touchées par la SLA. Ensemble, continuons d’inspirer, de former et d’accompagner celles et ceux qui porteront les découvertes de demain.

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