UNIS POUR TROUVER DES RÉPONSES

LA MISE EN RELATION DES FAMILLES ET DES CHERCHEURS EST UNE PROPOSITION GAGNANTE POUR TOUS.

Le Dr Richard Robitaille, chercheur sur la SLA et professeur au département des neurosciences de l’Université de Montréal, étudie la condition dans l’espoir d’apprendre à ralentir la progression de la maladie en gardant les muscles du corps plus forts, plus longtemps. Chez les patients atteints de SLA, des connexions nerveuses et musculaires défectueuses à des endroits minuscules appelés jonctions neuromusculaires (JNM) empêchent les muscles de recevoir des signaux pour se contracter ou se détendre. Le Dr Robitaille espère que le fait d’apprendre comment et pourquoi cela se produit mènera à de nouveaux traitements qui pourraient améliorer la qualité de vie et même prolonger la vie, des personnes atteintes de SLA.

L’excitation des membres de l’équipe du Dr Robitaille est tangible. En relativement peu de temps, ils ont fait une découverte en laboratoire qu’ils veulent amener en clinique. Cette excitation est partagée par les familles touchées par
la SLA, qui sont invitées au laboratoire pour en apprendre davantage sur les recherches en cours, poser des questions et parler de leur propre expérience de la maladie.

Voir l’énergie des patients atteints de la SLA, leur volonté de se battre, c’est tellement impressionnant », dit le Dr Robitaille.

 

 

 

Au-delà de la portée de ses propres recherches, le Dr Robitaille constate une recherche scientifique de pointe au sein de la communauté canadienne de recherche sur la SLA, qui est exemplaire en termes d’expertise, de volonté de collaboration et d’engagement indéfectible à trouver de nouveaux traitements efficaces. « La communauté de la SLA n’a jamais été aussi dynamique. Nous approfondissons nos connaissances sur la SLA et améliorons les modèles scientifiques et les essais cliniques à un rythme sans précédent », dit-il. « Les progrès ne sont jamais assez rapides, mais la communauté SLA est prête à faire de nouvelles découvertes prometteuses qui pourraient changer la donne pour les familles touchées par la SLA. »

 

> Lire notre Rapport Annuel 2020-2021 complet

Clara El Matni