
Les mots manquent pour décrire l’ampleur de tout ce qu’Odette Lacroix accomplit sans relâche pour la Société du haut de ses 75 ans. Nous avons donc décidé de lui transmettre notre reconnaissance en lui remettant le prix Chantal Lanthier, remis à un bénévole qui inspire par sa remarquable contribution.
Dès que le mari d’Odette, Pierre Lacroix, a reçu le diagnostic de SLA en 2001, le couple s’est retroussé les manches afin d’en aider plus d’un à Québec, où ils demeurent. Les services de la Société étant encore peu développés dans la Capitale-Nationale à cette époque, Odette et Pierre ont conjointement contribué à leur expansion. « On assistait aux rencontres d’information, aux groupes de soutien et aux activités de la Société à Montréal et on transmettait par la suite cette information à d’autres personnes atteintes de notre région. On accompagnait aussi des familles touchées par la maladie en leur envoyant des courriels ou en jasant au téléphone. »
Peu après le décès de Pierre en 2011, Odette a continué à s’investir auprès de la Société. « Pierre avait toujours été positif et il véhiculait du bonheur. Quand il est décédé, j’avais encore cet élan de générosité. Je trouvais que les gens étaient vraiment seuls et je me disais que je pouvais faire quelque chose pour les aider au lieu de rester seule à la maison et de pleurer. »
L’ancienne infirmière apporte une aide précieuse lors des activités se déroulant près de chez elle. Elle organise des groupes de soutien, apporte son aide lors de la Marche pour la SLA et des nombreuses activités sociales, recrute des participants potentiels dans le cadre d’essais cliniques et accompagne des personnes atteintes de SLA en fin de vie afin de s’assurer qu’elles ne soient jamais seules. « Je fais ça parce que j’aime ce que je fais, j’aime aider les malades, j’aime travailler avec la Société, ce sont de belles relations et une belle complicité que je développe avec ces gens là et j’ai beaucoup d’amour pour tout ce monde là! »